Avec les 24 Heures Motos, aussi appelées 24 Heures du Mans moto, sont une compétition annuelle d’endurance moto d’une durée de 24 heures, se déroulant sur le circuit Bugatti du Mans, dans le département de la Sarthe en France.
J-30 avant le début des hostilités ! Le 15 & 16 Avril 2023 retrouvez votre Team Pitlane Endurance lors de la 46e édition d’une des épreuves phares du FIM EWC ! Un rendez-vous tant attendu pour notre nouvelle équipe engagée Maxim Pellizotti, Rob Hartog & Luca Grünwald
Genèse
Les 24 Heures Motos trouvent leur origine dans la course du Bol d’or qui réapparaît en 1969, sur l’autodrome de Linas-Montlhéry, après quelques années sans course.
Figurant au championnat du monde d’endurance, les 24 Heures Motos attirent chaque année près de cent mille spectateurs. Véhiculant un passé chargé d’excès en tout genre, l’Automobile Club de l’Ouest (ACO) a décidé de redonner à cette course mythique ses lettres de noblesse.
Les 24 Heures Motos font partie du championnat du monde d’endurance. Cependant, cela n’a pas toujours été le cas. En effet, de 2002 à 2005, les trois épreuves que sont : 24 Heures Motos, le Bol d’or et les 24 Heures de Liège décident de créer le Master of Endurance et de quitter le championnat du monde. En 2006, l’épreuve des 24 Heures Motos réintègre le championnat du monde d’endurance, après quatre ans d’une sécession ratée.
Intro : Dire que les 24 heures moto de Spa ont été délicates est un euphémisme ! La Yamaha R1 du team PitLane 86 est passée entre les chutes, la pluie et les interruptions de course pour ramener une belle 6e place de sa catégorie.
Après une qualification à la 26e place, c’est Rodi Pak qui prend le départ, samedi 4 juin à 13 heures. Le début de course se passe bien. Il passe le guidon à Maxim Pellizotti et ensuite Joseph Foray. Les relais s’enchainent bien : notre nouveau matériel de ravitaillement nous fait gagner du temps dans les arrêts au stand mais quelques problèmes d’électriques viennent perturber tout cela. Rien de bien méchant mais quelques minutes se perdent. Les relais de 45 à 50 minutes se suivent…
Au fil de la course, les pilotes se plaignent de vibrations sur notre Yamaha R1. Après vérification de nos mécanos, il s’avère que les pneus, bien que collés sur les jantes arrivent à tourner aussi bien à l’avant qu’à arrière. Il faut croire que le toboggan des Ardennes mais à rude épreuve les machines ! Rien de grave, c’est une sensation désagréable pour les pilotes mais il va falloir faire avec.
Les relais s’enchainent, nous gagnons quelques places et marquons des points intermédiaires à 8 heures (21 heures) et 16 heures (5 heures du matin) de course. Pas de pluie dans la nuit alors que celle-ci était attendue ; le jour finit par se lever sur ce beau tracé. Nos pilotes évitent les pièges du matin malgré la fatigue.
La pluie, élément perturbateur de la course
C’est alors qu’arrive le dimanche matin, et la pluie finit par se joindre à la fête peu avant 8 heures du matin. Maxim Pellizotti et Joseph Foray font leur relais sous la pluie. Beaucoup de concurrents chutes, dont certaines des machines de tête, mais la 86 reste sur ces roues.
A la fin du relais de Joseph Foray, à 10h17, un concurrent perd de l’huile sur la piste. La course passe alors sous régime de safety-car mais très rapidement, après 21h17 de course, la direction sort le drapeau rouge tant les conditions sont dangereuses. Les motos rejoignent alors le parc fermé : à cet instant, nous sommes 6e Stocksport.
Après 2h30 d’attente, la course finit par reprendre pour moins de 15 minutes de course. Pour la R1 n°86, les positions sont figées et n’évolueront plus.
Une course compliquée mais un bon résultat sportif
Bien que notre Yamaha R1 franchisse le drapeau à damier du magnifique circuit de Spa-Francorchamps à une belle 6ème place de la catégorie Superstock, il est difficile de trouver de la satisfaction tant l’épreuve a été compliquée, marquée par de nombreuses péripéties et une fin de course discutable dans la gestion de l’évènement.
L’ensemble de l’équipe est à féliciter pour le travail incroyable qu’elle a fourni dans la phase de préparation de la course afin d’avoir du matériel prêt, mais aussi durant la semaine de course. Il ne faut pas oublier que tous sont bénévoles et prennent de leur temps (et de leur argent !) pour aider le team à atteindre ses objectifs.
Nos pilotes (Rodi Pak, Maxim Pellizotti et Joseph Foray) sont aussi à saluer. Ils travaillent toute l’année pour être au point, physiquement et mentalement, pour gérer une course de 24 heures aussi difficile. C’est aussi ce travail qui permet à la moto de franchir la ligne d’arrivée sans chute ni pépin mécanique.
Un dernier mot pour nos partenaires (Yamaha 86, Trucks85, Sonic equipement, JP3, Next tech et tant d’autres) sans qui le sport mécanique ne serait pas possible. Alors, merci à eux, et rendez-vous les 17 et 18 septembre prochain pour le Bol d’Or sur le mythique circuit Paul-Ricard du Castellet !
Le mot d’Emmanuel Bénéteau, team manager de la Yamaha PitLane 86 :
« Si la performance sportive est là, difficile de se réjouir. L’épreuve a été compliquée mais, heureusement, l’histoire finit bien. Je pense toutefois que le drame a été évité de justesse sur les trois derniers tours de l’épreuve. On demande aux teams d’investir des dizaines de milliers d’euro en justifiant que la sécurité est le maitre mot pour tous… Et ce genre de choses se produisent, pouvant remettre en cause des jours et semaines d’effort. Il ne faut pas oublier que la plupart des équipes sont bénévoles et qu’une course coûte cher : essence (900 litres du jeudi au dimanche, à 3,6€ le litre), pneus avant et arrière, plaquettes de frein… Sans oublier les bénévoles qui paient tous de 350 à 500€ pour venir sur le circuit. Il serait bon, à l’avenir, que les responsables de l’épreuve aient ces éléments en tête avant de relancer une épreuve dans de telles conditions climatiques. »
Flashback. Samedi départ de la course prévue à l’origine à 13h, malheureusement dû au condition météo la direction de course décale le départ à 14h30 qui se fera sous Safety Car. Après 1h de course le drapeau rouge est agité forçant les pilotes à rentrer au box. Elle sera finalement relancée en fin de journée après un tour sous Safety Car. L’endurance de 8h se transforme alors en course de vitesse de 3h30. La #86 passera la ligne d’arrivée en 36ème place au général et 11ème au classement STT (superstock) sur 51 motos engagées. Après une course très mouvementé en raison des conditions météo exécrable, toute l’équipe est bien rentré à la maison.
8 HOURS OF SEPANG 2019
Inside pitlane days 1 : 8h Sépang
Inside pitlane days 2 : 8h Sépang
Inside pitlane days 3 : 8h Sépang
Inside pitlane days 4 : 8H Sépang
J-1 avant course 8h Sépang avec la yamaha r1
📣Inside pitlane : Jour J #1 warm up
📣Inside pitlane : Jour J #2 8h of Sépang
Instant pitlane “8h of Sépang : résumé du Team manager”
J-36 POUR LES 50 EQUIPES AU DÉPART DE LA PREMIÈRE EDITION DES 8 HOURS OF SEPANG
Parmi les 50 équipes, 36 permanentes engagées sur la saison FIM EWC 2019-2020 dont 21 en Formula EWC et 15 en Superstock, seront en piste aux côtés de 12 teams asiatiques venus décrocher en Malaisie leur qualification pour les Suzuka 8 Hours 2020.
La vedette sera le team malaisien Yamaha Sepang Racing avec Franco Morbidelli, pilote MotoGP de l’équipe Petronas Yamaha SRT, Hafizh Syahrin, pilote star malaisien engagé en MotoGP chez Red Bull KTM Tech3, et Michael van der Mark, 4e du Championnat du Monde FIM Superbike et 4 fois vainqueur des Suzuka 8 Hours.
Plusieurs teams japonais seront particulièrement en vue. Honda Asia Dream Racing with Showa, animateur du Top10 aux Suzuka 8 Hours depuis quelques années, aligne son pilote vedette depuis 2016, le Malaisien Zaqhwan Zaidi, aux côtés de l’Indonésien Gerry Salim, engagé en Moto2 en Championnat d’Espagne, et du Thaïlandais Somkiat Chantra, engagé en Championnat du Monde Moto2.
On surveillera aussi les teams 100% japonais RS Itoh sur Kawasaki avec Akira Yanagawa, Kasuki Ito et Hitoyasu Izutsu, et Team Plus One (BMW) avec Taro Sekiguchi, ancien pilote de GP250 comme son coéquipier Daisaku Sakai, vu au guidon du Suzuki Endurance Racing Team en 2011, et Kousuke Nagoe.
Sepang rime avec revanche Les 8 Hours of Sepang sonnent aussi l’heure de la revanche pour plusieurs équipes du Championnat du Monde FIM EWC. Trois des favoris qui ont abandonné au Bol d’Or, visent la victoire à Sepang. Le F.C.C. TSR Honda France, leader stoppé sur casse moteur puis le Webike SRC Kawasaki France et le YART Yamaha, piégés de la trace d’huile de la Honda, doivent refaire leur retard sur le Suzuki Endurance Racing Team, vainqueur du Bol d’Or, sur le Wójcik Racing Team, étonnant 2e de cette course d’ouverture et sur l’ambitieux et nouveau team officiel BMW Motorrad World Endurance Team, 3e au Bol d’Or.
En Superstock, la lutte s’annonce également serrée pour Moto Ain, vainqueur de la Coupe du Monde 2018-2019 et du Bol d’Or, face à l’équipe japonaise Tone RT (BMW), meilleur Superstock des Suzuka 8 Hours 2019 et 14e à l’arrivée.
Les premiers essais auront lieu mercredi 11 décembre sur le Circuit International de Sepang.
La première édition des 8 Hours of Sepang aura lieu le samedi 14 décembre prochain et sera l’un des piliers d’un double événement inédit dans le monde des sports mécaniques en Asie. Le Circuit International de Sepang et Eurosport Events associeront pour la première fois sur un même week-end deux grands rendez-vous internationaux deux et quatre roues en piste de jour comme de nuit : le FIM EWC avec les 8 Hours of Sepang et la Grande Finale 2019 FIA WTCR/OSCARO.
Nous serons présents aux 4 premières qui sont obligatoires pour nous.
Le team continu ses efforts et travaille encore au développement technique de ses R1 en relation avec Yamaha afin de permettre à nos pilotes d’améliorer les performances.
Nos projets sont ambitieux et nécessites des investissements humains et financiers constants.
Donc si tu es dans la mécanique/électronique moto, passionné et motivé n’hésites pas à te rapprocher de nous.
Tout ceci est possible grâce a l’extraordinaire travail des bénévoles du Team et naturellement, rendu possible grâce au soutien financier de nos partenaires.
Salut Manu ! Tu es le créateur de Pit-Lane endurance. Nous savons que ton but est de rouler en septembre prochain au Bol d’or, mythique course d’endurance sur le circuit du Castellet !
C’est un bel objectif pour une jeune équipe, j’imagine que tu ne dois pas dormir beaucoup pour atteindre cet objectif, justement…
Quelles sont les éléments dont tu disposes aujourd’hui ? (humain, technique)
Parle nous de la moto que tu engages ? Une yamaha R1, n’est-ce pas ?
En 2017, si j’ai bien compris tu comptes courir les 24H du Mans et le Bol d’Or ?
Pour cela as-tu besoin de partenaires, quel type de partenariat cibles-tu ?
Comment un partenaire peut-t-il s’y retrouver en t’aidant ?
Merci Manu pour tes quelques réponses, toute l’équipe te souhaite le meilleur pour cette première course !